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Le livre du Moyen Âge à l’imprimerie
Au Moyen Âge le livre a pris sa forme actuelle avec la séparation des mots, l’invention des majuscules et de la ponctuation. Jusqu’au XIIe siècle, la production des manuscrits est restée le monopole de l’église: les monastères possédaient des ateliers de copie où les religieux étaient parfois aidés par des copistes. Ce monopole a pris fin avec le développement des universités dans les villes : avec la demande de manuscrits est apparu le métier de libraire. L’utilisation du papier s’est diffusée en Europe au XIVe siècle. Ce support, venu de la Chine par l’intermédiaire de la culture arabe, a bouleversé l’histoire du livre. Moins cher que le parchemin (peau d’animal), ce matériel a permis une plus grande diffusion des livres. Le développement des techniques de l’imprimerie par Gutenberg vers 1440 a marqué une étape décisive dans l’histoire du livre. Dès lors, les livres ont pu être reproduits à de nombreux exemplaires. Grâce à la diminution très forte du coût de production, la diffusion du livre a considérablement augmenté dès le XVe siècle.